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"Nous croyons que la médecine de demain sera collaborative.”

Le Dre Jack et ses collaborateurs cherchent à répondre à une question simple mais sans réponse : " Pourquoi la dermatite atopique (eczéma) persiste-t-elle tout au long de la vie et quel est le rapport avec la bactérie Staphylococcus aureus ? " En tant que chercheur-boursier en recherche clinique du FRQS (cliquez ici pour en savoir plus), le Dre Jack dirige le seul programme universitaire de recherche sur la dermatite atopique au Canada, avec un laboratoire fondamental situé à l'Institut de recherche du CUSM (IR CUSM). Le programme de recherche du Dre Jack s'efforce de relier les parties prenantes et de valoriser l'expérience et les connaissances des patients sur leur maladie, en collaboration avec des cliniciens et des chercheurs experts.

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Le programme de recherche du Dre Jack vise à répondre à la question simple mais sans réponse : " Pourquoi la dermatite atopique persiste-t-elle et quel est le rapport avec la bactérie Staphylococcus aureus ? " En tant que chercheuse-boursière clinicienne du FRQS (cliquez ici pour en savoir plus), la Dre Jack dirige le seul programme universitaire de recherche sur la dermatite atopique au Canada, avec un laboratoire humide fondamental situé à l'Institut de recherche du CUSM, adjacent à sa clinique. Le programme de recherche du Dre Jack s'efforce de relier les parties prenantes et de valoriser l'expérience et les connaissances des patients sur leur maladie, en collaboration avec des cliniciens et des chercheurs experts.

Pourquoi cette recherche est-elle nécessaire ?

La dermatite atopique est non seulement la maladie cutanée la plus courante, mais aussi la plus lourde au monde, et elle est étroitement liée à l'asthme et aux allergies. On sait aujourd'hui qu'il est courant de souffrir de dermatite atopique tout au long de sa vie, et que les adultes ont souvent plus de mal à se faire soigner, que l'inflammation de la peau est plus grave et que les cellules immunitaires du sang subissent davantage de modifications. Les raisons ne sont pas claires, mais un dixième des adultes développent une dermatite atopique à un stade avancé de leur vie, de sorte que les facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle important. La bactérie Staphylococcus aureus est la plus fortement incriminée. Couramment présent dans le nez, le staphylocoque peut être à l'origine d'infections graves ; il est généralement présent dans la peau atteinte de dermatite atopique. Une croissance plus importante du staphylocoque est associée à une maladie plus grave et coïncide avec les poussées. Nous ne comprenons pas comment cette bactérie interagit avec le système immunitaire de la peau dans la dermatite atopique ; ce point, ainsi que les informations manquantes sur les facteurs génétiques, nécessitent des recherches approfondies. Nous savons que certaines populations et certains peuples semblent plus à risque, et l'équipe du Dre Jack étudie le rôle de l'ethnicité, de la couleur de la peau et de la santé des indigènes dans cette maladie.

Collaborations

Des équipes de recherche collaboratives dotées d'une vaste expertise et intégrant l'expérience et les connaissances des patients sont nécessaires pour étudier la résistance aux traitements. Dans ce but, le Dre Jack dirige la base de données et la biobanque canadiennes sur la dermatite orientée vers le patient (C-POD). Financée par une subvention de développement d'équipe de SkIN Canada en 2022, cette équipe dispose de la plus grande base de données et biobanque de dermatite atopique pour adultes au Canada, et vise à partager les spécimens, les protocoles et l'infrastructure de gestion, ainsi que les outils numériques. L'objectif de C-POD est de travailler ensemble pour promouvoir la rémission à long terme de la maladie.

Le laboratoire du Dre Jack est également le laboratoire principal de la Cohorte canadienne de dermatite atopique pour l'immunologie translationnelle et l'imagerie (CACTI). Financée par un concours de subventions d'équipe de la Fondation canadienne de dermatologie pour les maladies inflammatoires de la peau de type Th2, cette collaboration multi-universitaire et pancanadienne est la plus grande étude prospective d'observation de la dermatite atopique de l'adulte au pays. Nous disposons de peu d'éléments pour choisir entre certains des anciens traitements disponibles aujourd'hui. Même la thérapie ciblée la plus récente ne fait pas disparaître la peau de la plupart des patients. Afin d'améliorer notre compréhension de la dermatite atopique, de savoir comment la traiter aujourd'hui et de permettre la découverte de nouveaux traitements, l'équipe du CACTI fait participer des patients à une vaste étude sur trois sites au Canada (Université de Toronto, Université McGill et Université de Colombie-Britannique). Des données sont recueillies sur la gravité de la dermatite atopique des patients, sur les traitements qu'ils utilisent et, pour les patients qui y consentent, des échantillons de sang et des biopsies cutanées sont prélevés afin d'étudier les mécanismes sous-jacents à leur maladie. L'équipe du CACTI effectue également des tests pour déterminer quelle forme de photothérapie est la plus efficace pour la dermatite atopique et utilise des techniques d'imagerie avancées pour visualiser la peau. Cette collaboration a commencé à combler les lacunes dans les connaissances sur la dermatite atopique et, au-delà des réponses aux questions spécifiques de cette subvention, l'équipe du CACTI est habilitée à effectuer encore plus de travail à l'avenir, en renforçant les capacités d'une équipe nationale de cliniciens-chercheurs dévoués.

À propos

Le Dre Jack a créé et dirige le premier laboratoire canadien d'immunophénotypage de la peau et du sang humain spécifique à une maladie (RI-CUSM), avec un programme de recherche et une plateforme d'immunophénotypage pour étudier les mécanismes in situ et ex vivo de l'inflammation chronique chez les patients adultes atteints de dermatite atopique. La recherche clinique est combinée à son laboratoire humide RI-CUSM. Les recherches du Dre Jack s'appuient sur des stratégies telles que ;

  • Étudier la dialectique entre le système immunitaire de la peau, le staphylocoque doré et les traitements ciblés.
  • Modéliser des parties du système immunitaire comme les cellules T et leurs signaux de maladie, par exemple des cellules pathogènes (type 2 IL-13+) pour tester des traitements.
  • Imagerie et analyse approfondies en "haute dimension" des gènes, protéines et cellules immunitaires de la peau et du sang, à l'aide de la cytométrie de flux, de la microscopie confocale, de l'analyse d'une seule cellule et des technologies de l'information.
  • Le codéveloppement d'outils d'éducation, d'échange d'informations et de soins numériques.
  • Création et étude de l'innovation numérique dans le domaine de l'eczéma avec les patients, y compris l'application EczemaQ mHealth, lauréate du Prix d'éducation publique de l'Association canadienne de dermatologie et du Prix Hakim de l'innovation de 50 000 $ pour l'innovation clinique la plus transformatrice ; cette application destinée aux patients adultes atteints de dermatite atopique est actuellement évaluée dans le cadre de l'étude "McGill Adult Atopic Dermatitis Digital Outcomes Study" (MAADO).
  • Collaboration avec l'Unité de Soutien SSA Québec, pour contribuer à un système de santé apprenant au Québec.
  • Base de données cliniques et biobanque du CUSM REB 'Dermatitis' Redcap, orientée vers les patients et harmonisée avec le Centre transdisciplinaire de thérapies biologiques.
  • ...et plus encore !

Pour une liste complète des travaux publiés par le Dre Jack, veuillez consulter le site :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/myncbi/1dwy2dlQsgIM1O/bibliography/public/

Vous pouvez également trouver le Dre Jack dans le McGill Experts Guide via le lien suivant :
https://www.mcgill.ca/newsroom/carolyn-jack

Cohorte de patients adultes atteints de dermatite atopique

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Le CUSM COE AD abrite désormais la plus grande cohorte universitaire canadienne de patients adultes atteints de la maladie d'Alzheimer qui consentent à une recherche approuvée par le CER. La biobanque et la base de données "Dermatite" sont gérées en collaboration avec le Centre transdisciplinaire des thérapies biologiques pour les banques de McGill. Le recrutement des sujets est effectué sur place à l'AD COE du CUSM par deux coordinateurs de recherche clinique. Les données cliniques et longitudinales sont collectées et saisies dans la base de données en temps réel. Les données peuvent être récupérées, visualisées et exportées pour répondre à des questions scientifiques. Les faits saillants de cette cohorte ont été présentés lors de la réunion annuelle 2022 de la Society for Investigative (SID) à Portland, OR ("Health-related quality of life in a Canadian atopic dermatitis cohort").
Pour en savoir plus, veuillez contacter [email protected].

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